Nom Abarai Prénom Kilian Âge 26 ans Date de Naissance 13.07.1990 Lieu de Naissance Kyoto Nationalité Japonaise Arrivée à Shinkyo 04.11.2015 études / Métier Serveur au Shinkyo Dinner Groupe Citoyen | Before Shinkyo 13.07.1990 - Je suis né en juillet, en plein été, avant mon frère jumeau. Ma mère m'a raconté que la naissance avait été difficile et assez compliquée. Elle m'a dit aussi qu'elle avait vécu peu après un baby blues assez long et tenace. Enfin ça, elle me l'a dit quand je fus plus adulte, comme pour se faire pardonner de ne pas avoir été une mère aimante pendant une bonne partie de notre enfance à mon frère et moi. Mais je ne peux pas non plus lui en vouloir : elle nous a élevé toute seule et a du affronter tout ça toute seule. Mon père ? Je ne l'ai jamais connu. Je pense bien qu'il n'a même jamais su que ma mère nous avait mis au monde. Elle s'est donc débrouillée toute seule, avec deux gosses au lieu d'un. Et bonjour les gosses ! Deux garçons, même pas une fille parmi les deux, et extrêmement turbulents. Je passais mon temps à me battre avec mon frère. On criait, on courait partout,... Son jeu préféré était de me faire tourner en bourrique. Et le pire, c'est que non, ça ne s'est pas du tout arrangé avec le temps. Ceci dit, mon frère et moi étions et sommes toujours très différents. Ma mère l'a toujours dit. Autant mon frère ne pouvait pas tenir en place, et m'entraînait souvent dans ses conneries, autant en grandissant, il devenait une espèce de badboy, de cancre, et d'imbécile heureux, autant moi de mon côté, petit et quand il n'était pas là pour venir me marcher sur les pieds, j'étais sage, assez studieux, et de nature très calme. J'étais calme certes, mais déjà à cette période, il y avait beaucoup de frustrations que je gardais pour moi, pour ne pas faire de peine à ma mère qui déjà vivait une période difficile. 03.09.2000 - Le début de mes années en collège-lycée. Dans le monde des grands comme on dit. Avec mon frère c'était toujours la guerre. Il m'énervait facilement et me prenait bien trop vite la tête. C'est à peu près vers ce moment là aussi que ma mère avait commencé à aller mieux. C'est vrai que je me rappelle avoir connu plus de soutien, plus de tendresse et d'intérêt venant d'elle. Mais je n'étais pas non plus le garçon forcément heureux comme elle le disait parfois. Il y a beaucoup de choses que j'ai vécu qu'elle ne sait pas. On peut le dire, elle avait eu deux beaux garçons. Jumeaux en plus. Mais mon frère commençait déjà à me rendre tellement dingue... Par moment j'en perdais carrément mon self-control. Le plaisir de mon frère ? Faire le plus de connerie possible, pour mieux m'en faire porter le chapeau après. Il est si irresponsable... Aussi je finissais par me renfermer, moi qui d'ordinaire pouvait facilement me faire des amis. A ma mère je ne pouvais jamais lui dire pourquoi parfois je rentrais avec des marques de coups à tel ou tel endroit. Elle me réprimandait donc pour me battre bêtement avec des gens. Mon frère s'en foutait sans doute, mais du haut de mes 16 ans, je commençais à ressentir l'envie folle furieuse de le voir disparaître de ma vie. Je faisais du mieux que je pouvais pour mes études. J'avais bien envie de faire de belles études, pour aider ma mère et nous sortir un peu de notre petite vie modeste et pouvoir lui offrir un lieu de vie plus sain et plus grand. Mais il y avait la variable qu'était mon frère, qui venait tout faire foirer. Et je pétais bien souvent les plombs. Mes nerfs, je les lâchais très vite. Mais ma mère m'empêchait toujours de lui en mettre une belle dans la figure. Vous savez quel était le pire quand on est adolescent et mec ? Les hormones. Et chez mon frère, elles devaient bien vite lui monter à la tête... En tout les cas, je me retrouvais aussi bien souvent face à des filles que je n'avais jamais vu de ma vie, à qui je n'avais jamais parlé et qui venait ou bien me jeter de l'eau à la tronche, me donner une baffe, ou m'insulter pour les avoir jetées comme de vulgaires chaussettes sales... Oh je savais bien que c'était des coups d'un soir de mon frère. Et croyez moi... Sexuellement parlant, je sais que j'aime les filles. Même si mon frère a aussi eu la fâcheuse manie de me chiper ma première petite-amie. Mais quand vous avez un frère qui pourrit votre vie, et vous rend même responsable de ses sales manières, vous en venez bien vite aussi à ne plus supporter les femmes. il m'est même arrivé plusieurs fois de me demander comment il avait pu traîner avec certaines d'entre elles tant elles étaient bêtes, moches, ou bien tout simplement mal fringuées... 18.07.2011 - 21 ans et déjà majeur. Je peux vous dire que je craignais qu'un jour ce moment n'arrive. Pourquoi ? parce que j'avais aussi vu mon frère sombrer, partir, et nous quitter des plus drôles de façons. Ma mère ne s'en rendait pas compte, mais moi si. Il était mon jumeaux, malgré toutes les crasses qu'il pouvait faire, malgré toutes les fois où il m'y a impliqué, et le voir toucher la drogue, se faire virer de ses jobs, comme il se faisait virer du bahut quand on était encore étudiant... Je m'inquiétais pour lui. Je n'aimais pas non plus le voir ainsi. Et je savais que dès que l'on deviendrait majeur, il partirait de la maison pour une raison bidon. Je faisais de mon mieux malgré tout pour poursuivre mes études de commerce et d'économie. Je m'étais pris un petit appartement pour qu'en semaine je puisse étudier tranquillement, tout en étant pas loin de l'université. Et en novembre 2011, je m'apercevais que mon frère faisait de plus en plus de demande étrange à ma mère en terme d'argent. Il lui promettait de le lui rendre, de la rembourser.. mais je n'étais pas dupe du tout. Il n'allait jamais lui rendre. Et puis mon frère disparut d'un coup de la circulation. Plus de nouvelles. Plus rien. Je me demandais même s'il n'avait pas quitté Kyoto. Et puis en novembre 2015, ma mère m'avait appelée pour que je vienne l'aider. Mon frère était recherché par la police. Il avait intégré la mafia. Le problème, était que ni moi, ni ma mère n'étions en mesure de pouvoir aider la police, n'ayant pas eu de nouvelles de lui depuis maintenant 4 ans. Cette nouvelle en tout cas avait profondément attristé ma mère et m'avait mis hors de moi. 04.11.2015 - C'est à cette date là que je pris la décision d'aller à Shinkyo. J'avais appris par la presse que la police de Shinkyo en avait après la mafia. Et j'avais la ferme intention de chercher mon frère et de lui remonter les bretelles, voir même le ramener à Kyoto si je le pouvais. And now Cela va faire bientôt un an que je suis à Shinkyo. J'ai déjà pu recroiser mon frère de temps en temps, mais toujours pas réussi à lui remettre les idées en place. J'ai abandonné mes études pour aller m'installer ici, et je travaille en tant que serveur au Shinkyo Dinner. Je vis seul, essaie de vivre pépère dans mon appartement au quartier nord de Shinkyo, tout en cherchant à sauver mon frère. Shinkyo me plaît bien malgré tout ce qui circule comme rumeurs... Je ne sais pas tellement quoi y penser à vrai dire... Cette histoire de réincarnation me rend assez sceptique en réalité. Ceci dit, je me rends bien compte que cela en inquiète plus d'un. Surtout mes voisins... En même temps quelles idées peuvent-ils bien se faire de moi alors qu'ils ne m'ont jamais parlé ?Certes je suis quelque peu bipolaire, passant de stades d'excitation et d'agitation intenses, à des stades de dépression assez graves. Certes je peux aussi avoir de grosses crises de colère et de nerf, dues à ce frère parasite, qui pollue ma vie tranquille. Mais je me demande s'ils me prennent pas trop pour un Reborn. Et ça m'agace pas mal ça aussi...
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